Visite

Un jeune homme s'approche de l'entree du sanctuaire. Vetu d'une tunique rouge, il porte a sa ceinture une longue epee. Ses longs cheveux flottent au gré de la brise legere qui anime les feuilles des arbres. L'homme regarde autour de lui et pousse un profond soupir, comme s'il reconnaissait ces lieux. Pourtant, il n'y ai jamais venu. Le site sacré semble l'apaiser et c'est d'une voix calme qu'il interpelle la premiere ame qu'il aperçoit.

"Bonjour... Ce sanctuaire est-il ouvert aux personnes qui ne font pas partie de votre guilde, mais qui prie tout de meme Cerridwen la divine... Ou devrais-je dire Galthee, pardon."

***Un halo de lumière enveloppa l'aventurier d'une douce chaleur.
La fontaine dont l'eau qui coulait doucement dans une des vasques de l'entrée, se mit à frémir.
Un couple de moineau s'envola et un voile d'eau verticale jaillit, une légère brume tiède se diffusa tout autour.
Un reflet, une ombre, un soupir de couleur commença à apparaître, et l'image d'une femme aux cheveux bruns auburns se matérialisa devant l'aventurier.

Cette femme portait une longue toge blanche, ample de corsage, serrée au niveau des hanches par une simple corde de chanvre. Ses sandales étaient lacées jusqu'à mi-mollet. La toge aurait du être détrempée par l'humidité ambiante, sans nul doute il s'agissait d'une sorte d'illusion.

La femme sembla parler au moine, mais aucun son ne sortait de sa bouche, son image se tourna comme si elle se détournait du voyeur et soudain quelque mots se firent entendre***

…Ha non les filles faites un effort dans ces cas là j'ai horreur de passer pour un poisson rouge….c'est bon maintenant ?… la prochaine fois on fera un incantation sanctificatrice au préalable…

***Le reflet se retourna, le femme souriait, un peu gênée, très joviale… à vrai dire très gênée…
Elle fixa l'aventurier droit dans les yeux, et d'une voie grave mais suave elle commença à parler***

Bonjour à vous Messire Mohi,
En ce lieux tous les fidèles de notre Mère Galthée sont les biens venus.
Toutes les âmes égarées peuvent trouver ici, réconfort et amour.
Galthée offre ses bien faits à tous ces disciples.

Comme vous pouvez les constater notre Temple est actuellement vide de tout templiers
Nous sommes à quelques étages plus bas dans les souterrains.
Cependant une cérémonie de clairvoyance, me permet de communiquer avec vous depuis un de nos temples.

Que me vaut l'honneur de la présence d'un administrateur de l'Ordre de Rambaldi en ces lieux ?
Est ce Dame Sunetra qui vous envoie ?
A moins que ce soit Messire Thantalas qui vous a parlé de nous ?
Ou alors est ce en qualité d'envoyé de Salm'o'rv que vos pas vous ont mené jusqu'ici ?

Ou tout simplement venez vous, vous recueillir en qualité de moine de notre Déesse Galthée ?

*** Son attitude était douce amère, autant accueillante et chaleureuse qu'austère et très cérémonielle. Elle venait de croiser ses bras, tirant sur le corsage de sa toge, faisant ressortir par transparence sa généreuse poitrine.
Manifestement elle attendait une réponse***

Mohi ne fut guère étonné de cette apparition. Les disciples de Galthée avaient pour habitude d’utiliser de tels sortilèges, il le savait très bien. Cependant, le jeune homme ne fut pas insensible à la beauté de la dame qui se tenait devant lui.

Vous rayonnez de sagesse et de beauté, ma Dame. Sans nul doute, vous êtes la Chanoinesse Bétina, n’est-ce pas ? J’ai beaucoup entendu parler de vous dernièrement. Notamment, mon amie Sunetra a l’air d’avoir beaucoup d’estime pour « sa sœur de Galthée »…

Mais non, ce n’est pas la Sélénite d’Apiera qui m’envoie. Pas plus que je ne viens en tant qu’administrateur de l’Ordre de Rambaldi, ou en tant qu’envoyé de Salm’o’rv, ce que je ne suis pas d’ailleurs.

Je viens juste trouver un peu de repos et d’apaisement dans le seul sanctuaire important de notre Déesse que je connaisse. Thantalas m’a en effet parlé de votre Ordre, mais c’était il y a quelque temps déjà, et je n’y avais guère prêté attention. Voyez-vous, bien que j’estime grandement la Déesse aux multiples visages, on ne peut pas vraiment dire que je sois très… pieux. Je suis avant tout un guerrier, et non un prêtre. Cependant, avoir passé une large partie de son enfance parmi les prêtresses et les druides de Galthée m’a fortement lié à cette divinité. Et tôt ou tard, je reviens vers elle un moment, avant de reprendre ma route, vers de nouveaux horizons. Je suis un combattant, un voyageur errant, libre de toute contrainte. On m’appelle le Marcheur car j’ai parcouru nombre de lieux et vu nombre de paysages. Mais toujours Galthée m’a suivi dans mon cœur. Et toujours je reviens de temps en temps vers elle, oublier mes tourments, me reposer l’esprit et le corps. Et prendre de ses nouvelles…, fit-il avec un sourire malicieux.

Puis il s’aperçut que son regard était peut-être un peu trop fixé sur la généreuse poitrine de Bétina. Gardant son calme, son sourire s’élargissant, Mohi détourna alors les yeux et plongea son regard dans celui de la prêtresse.

Je viens donc juste me recueillir et me reposer dans ce qui est l’un des rares endroits que j’appelle foyer. Si vous me le permettez bien évidemment.

Ne vous inquiétez pas. Si j’adore ma Déesse, le goût de l’aventure se fait irrésistiblement trop fort un jour ou l’autre, et je suis toujours reparti assez vite. Il faut dire cependant que je n’avais jamais rencontré aussi belle femme en un tel endroit auparavant…

***L’attitude de Betina changea, lorsqu’elle entendit que Mohi n’était pas un envoyer de Salm’o’rv. Elle prit une posture plus accueillante, décroisa les bras et rectifia machinalement l’encolure de son corsage. Elle écouta avec attention les présentations de Mohi, les mains posées sur la corde qui serrait ses anches.
Une fois qu’il eut finit par les compliments sur sa relative beauté, elle prit la parole***

Je suis ravie que Dame Sunetra et messire Thantalas vous aient, consciemment ou inconsciemment guidés jusqu’ici. La voix et les désirs de notre Mère Galthée sont imprévisibles et les chemins qu’elle trace devant nos pas sont inextricables.

Notre temple est dédier à notre Déesse, cependant vous comprendrez que notre salle principale de prière est réservée aux membres de notre ordre. Mais nous avons fait récemment des aménagements afin que nous puissions partager nos moments de prières et de recueillements tous ensembles avec tous les disciples de notre Mère Galthée qui se trouvent dans les souterrains.

***Elle pointa du doigt l’entrée du temple, https://templiers2galthee.forum2jeux.com/viewforum.forum?f=98, où quelques fidèles entraient, sous le regard aimant deux jeunes servantes de Galthée***


Comme vous pouvez le voir c’est un lieu fréquenté pour les quelques disciples que compte Galthée dans les souterrains. Les servantes de notre Mère y officient tous les jours, elles pratiquent les cérémonies communes quotidiennes ainsi que la cérémonie hebdomadaire du jeun et celle du partage.

Quant aux autres cérémonies de notre ordre, je suis actuellement la seule à les pratiquer. Les autres membres n’ayant ni le grade divin ni la dévotion nécessaire pour le faire :
Comme vous le dites si bien, certains sont voyez à être le bras de notre déesse et d’autre à guider nos sœurs et frères dans la bataille contre les forces du noir démon.

Pour ma part je me consacre à la partie rituelle du culte de notre Mère, ainsi qu’aux cérémonies et prières non quotidiennes. Même si je les pratique encore, comme récemment lors du banquet des Renards.

Vous trouverez ici le calme nécessaire à une retraite méditative, restez ici le temps qu’il vous plaira, Galthée sera à l’écoute de toutes vos pensées et prières.

***puis sur un ton moins solennel***

Sachez messire que le sortilège que nous utilisons pour communiquer avec vous à toujours tendance à lisser les rondeurs et à amoindrire les détails, de plus le flou de la brume rend les contours plus arrangeants.

Je me souviens d’un jeune homme qui était tomber en admiration de sœur Leontine, admiration même très déplacée, pour cette servante de notre Déesse qui était dans l’automne de sa vie et dont les 210 livres n’étaient pas si visibles par ce sortilège.

Longs et sinueux sont en effet les sentiers de la Déesse. J’ai mis du temps à revenir vers elle, il est vrai. Je suis heureux de pouvoir me détendre enfin dans une partie de votre sanctuaire. Je comprends tout à fait que vous réserviez vos salles aux membres de votre Ordre, c’est tout à fait naturel. Mais je pense sincèrement qu’un temple commun où tout le monde peut venir prier la Déesse est une très bonne chose. Vous avez bien fait ! Les religieux doivent savoir rester à l’écoute des autres, du plus simple paysan au plus puissant roi. Nous sommes après tout tous égaux aux yeux de notre Mère. Je vous remercie de m’accueillir en ces lieux.

Je suis de plus extrêmement intéressé par la nature des rites que vous pratiquez. De part le monde, Galthée possède beaucoup de fidèles, mais les us et coutumes ne sont pas toujours les mêmes. C’est une expérience fort intéressante que de découvrir un nouveau visage à Celle qui en a mille. Les rites pratiqués nous en apprennent bien plus sur Galthée et ses fidèles qu’un long discours à mon humble avis. Je sais d’ailleurs que certains rites de Galthée ne sont guère appréciés des non-initiés. La méconnaissance est la porte ouverte à la peur, et de la peur à la haine il n’y a qu’un pas. Certains ne comprennent pas que la Dame de la Vie est aussi celle de la Mort..

Puis-je vous demander si vous pratiquez certains rites… disons.. susceptibles de choquer ? Par exemple, des sacrifices humains ? Organisez-vous des Feux de Beltane ? Est-ce que…

Mohi s’interrompit, un brin gêné.

Pardonnez mes questions. Je suis d’une nature curieuse, et votre Ordre m’intrigue. J’ai encore du mal à le définir, et j’ai envie d’en apprendre plus sur vous. N’y voyez là que la simple pulsion d’un cœur perdu et amoureux de la nature, qui discerne dans les ombres des forêts des esprits similaires et partageurs. Si cela vous importune, faites-le moi savoir sans tarder, je ne m’en offusquerai point. Je sais être patient.

Mohi lève alors une main vers l’image de Betina, comme pour lui caresser la joue.

La brume et la magie peuvent distordre les contours, Dame Bétina, mais non le cœur et l’âme. Vous me rappelez tant mon pays..., fit le guerrier, le regard plongé dans son passé.

En effet messire Mohi, notre temple est la demeure de Galthée, et nous nous devions d’avoir un lieu commun où tous les adorateurs de notre déesse puissent lui vouer leurs prières.

***Betina sembla reculer quelque peu comme pour éviter le contact avec la main de Mohi, sortilège ou non, elle gardait des réflexes instinctifs***

Vos questions ne m’importunent nullement, au contraire je suis la servante de notre Mère et vous répondre c’est la servir.

Comme vous le dites si bien les rites de notre déesse sont multiples et ses disciples viennent de tous les horizons et de toutes cultures. Ce qui se définit dans le microcosme de ces souterrains de la présence de cultistes de notre mère Galthée aussi bien dans des guildes renommées pour leur sauvagerie, comme dans des guildes protectrices des valeurs de la chevalerie (en terme d’Hormande)

Notre mère est la déesse de la vie comme de la mort. A ses origines elle n’avait pris que la responsabilité de la vie, de l’amour et de la fertilité, c’était une Déesse de joie et de compassion.
Mais les guerres entre les dieux, utilisant les mortels comme pions, ont engendré une masse d’âmes errantes, dont nul ne voulait.
Galthée dans son infinie bonté a donc prit la plus importante de ses décisions, elle les recueillit toutes pour leur donner un lieu de paix ou elles pourraient subsister éternellement sans gêner les mortels.

Galthée était devenue la Déesse aux deux visages, source de vie et source de mort, et beaucoup de ses adorateurs ne voient, ou ne désirent voir, qu’une seule de ces facettes.

Notre ordre essaye de respecter cet équilibre, chose qui n’est pas très facile, nous pratiquons les cérémonies des moissons, celles du partage, celles de la fertilité, mais aussi celles du jeun, celles des sacrifices d’animaux purs ou nouveau-nés, celles des sacrifices divinatoires, et celles des sacrifices guerriers (animaux maléfiques, ou créatures du noir démon). Jusqu’aujourd’hui nous n’avons pratiqué que très peu de sacrifices ‘humains ‘ (car les elfes et les nains sont aussi sacrifiables), mais il ne s’agissait que d’individus dont les cœurs étaient devenus sales et corrompus par le mal ou l’avarice, et leurs sacrifices n’avaient pour but que la purification de leur être et le retour de la sagesse perdue.

Les feux de Betlhane oui nous devrions en célébrer un d’ici peu, en aboutissement d’une grande fête. Ce sera d’ailleurs officiellement le premier de notre ordre, nous devrons avertir la milice afin qu’elle ne perturbe pas nos festivités. Même si nous n’y brûlerons que les mauvais rejetons d’origine végétale que la terre des souterrains peut produire.

Notre Ordre a pour missions premières l’éradication du noir démon et ses sbires, destructeurs de vie, dans ces souterrains, ainsi que de montrer aux ‘non croyant’ le chemin vers Galthée et surtout la protection des temples de notre Déesse en ces lieux, afin qu’ils ne soient pas souillés par le mal sous toutes ses formes.

Nous respectons Hormande et ses lois, mais nous n’obéissons qu’à Galthée. Nous prions pour que le jour, où nous pourrons prendre pleinement possession des temples de notre Déesse, arrive.

Mais dites-moi, vous qui semblé si nostalgique :
comment notre Mère Galthée vous a t’elle séduite ?
et pour qu’elles raisons vos pas vous ont fait quitter votre pays pour ces souterrains malfaisants ?

***Betina prit une attitude plus posée, manifestement elle appréciait ce genre de discussions théurgique***

Mohi allait répliquer que son histoire n’intéresserait certainement pas la chanoinesse. Il détestait parler de son passé, tout autant qu’il s’y accrochait désespérément. Le calme de Bétina et la sagesse qu’il lisait dans ses yeux fit changer d’avis le guerrier.

Mon histoire est une longue histoire, Dame Bétina. Une très (Mohi insista bien sur ce dernier mot) longue histoire… Mais ce que vous pouvez savoir, c’est que j’ai grandi dans un pays nordique où la Déesse… enfin Galthée si vous préférez, tient une place importante, avec une ou deux autres divinités barbares. J’ai été élevé par ma mère adoptive, une grande prêtresse du Sanctuaire de la Forêt. Mes premiers rêves sont peuplés de fées et de lutins, de cascades et de bosquets. Plus tard, durant mon adolescence, je fus contraint de me cacher dans le Sanctuaire de la Déesse. C’est là que ma foi est véritablement née. Entre les druides, les rôdeurs et les prêtresses, je finis de grandir, auréolé des contes de la nature et des techniques de combat particulières des rôdeurs. Ce n’est qu’une partie de mon être, mais certainement l’une des plus importantes. Et toujours depuis cette époque, la Déesse m’a suivi, dans mon âme et mon cœur. Je crois… je crois qu’elle m’aime bien. Les légendes de mon pays parlent d’une prophétie, la concernant, elle et un mortel. Bien que j’aime énormément Galthée et combatte toujours en son nom, je sais que je ne suis pas ce mortel. Pourtant, je sens que ma vie est indiscutablement liée à la Déesse. Pourquoi ? Je n’ai pas encore trouvé la réponse malheureusement…

Quant à ce qui fait que j’aime à ce point Galthée, c’est justement parce qu’elle est au fond la Déesse de toute chose de la vie. Elle est présente dans l’herbe, dans le vent, dans la pierre, au plus profond de la mer et de la terre. Galthée est par définition la Vie, avec tout ce que cela implique de naturel. Ses différents visages la rendent la plus humaine des divinités et donc la plus proche de nous. Elle est notre reflet et nous fait comprendre quelle place est la nôtre. Elle n’impose rien, ne souhaite rien si ce n’est un déroulement logique de la vie et du temps. Elle est à la fois charitable et sans pitié, paisible mais forte. Je crois que je l’adore plus encore que ma propre mère…

Et en ce qui concerne la raison de ma présence en ces lieux… disons qu’aussi fort puissiez-vous être, vous pouvez tomber à tout moment. Tout comme un roi adulé peut se voir contraindre du jour au lendemain de partir en exil…

Mohi avait le visage sombre, mais calme. D’évidence, certains souvenirs lui étaient encore désagréables. Bétina sentait que Mohi cachait énormément de choses. Puis les traits du guerrier se détendirent doucement.

Revenons-en à votre Ordre, si vous me le permettez. J’aime assez votre histoire sur la naissance de la diversité des aspects de la Déesse. Je ne l’avais jamais entendue auparavant. Voilà qui est intéressant. Tout comme je suis heureux d’apprendre que vous allez célébrer notre Déesse ! Je vais essayer de venir à cette fête, si toutefois les non-membres de votre Ordre y sont le bienvenu.

Plusieurs choses m’intriguent cependant. D’abord, cette référence fréquente à Hormandre… Que représente-t-il au juste pour vous ? Et qu’en est-il de Salm’o’rv ?

Et surtout, que voulez-vous dire par « prendre pleinement possession des temples de Galthée » ? Ne vous appartiennent-ils pas déjà, en tant que fidèles de la Déeese ? Ou souhaitez-vous que ces temples soient contrôlés exclusivement par votre Ordre ?

***Soudain la brume se dissipa, l'eau de la fontaine repris son flux normal et l'image de la chanoinesse disparue. A quelques pas juste derrière les jets d’eau, une servante du temple se dirigeait vers Mohi. Elle était vêtue de la courte tunique blanche des servantes de Gatlhée, ses cheveux blonds étaient soutenus par une couronne de lierre. Elle ne devait pas avoir plus de 16 années de vie humaines, son corps était fin, ses formes avaient le fermeté de sa jeunesse. Elle s'arrêta au niveau de la fontaine et salua l’aventurier***

Bonjour messire Mohi,
je me nome Irénée,
je suis une servante de Galthée,

Notre chanoinesse Betina m’a fait mander afin que je vous conduise dans un lieu plus propice aux discutions et loin des oreilles indélicates.

***Elle pivota sur la pointe de ses pieds, faisant légèrement tournoyer sa jupe, et fit signe à Mohi de la suivre***

Mohi fronça les sourcils lorsqu'il vit l'image de Bétina se troubler pour finalement disparaître. Puis il vit approcher une charmante jeune fille qu'il écouta attentivement.

Bonjour à vous également, belle demoiselle. Je vous suis donc